Je ne suis pas intervenu sur ce blog depuis un moment par manque de temps. J'espère que j'aurai, désormais, l'occasion d'intervenir plus régulièrement.
Depuis mon dernier billet, beaucoup de choses ont changé dans ce pays.
François Hollande est désormais notre Président de la République.
Quel chemin parcouru ! J'entends encore les critiques ou attaques de certains ne le jugeant pas à la hauteur de l'enjeu.
Pendant toute la campagne il a montré ses qualités d'homme d'état mais aussi ses capacités à entrer dans le rôle qui est désormais le sien.
Depuis le 6 mai, tout s'est enchainé très vite. L'election, la cérémonie du 8 mai, la passation de pouvoir. Tous les discours prononcés ont été forts et ont montré l'importance des enjeux et de la responsabilité.
J'ai eu la chance d'être dans le public invité lors du discours sur les lois de Jules Ferry.
Rien n'a manqué dans ce discours; ni les critiques à l'égard des propos de Ferry sur la colonisation ; ni surtout les perspectives d'une école de la République au coeur de notre société. Ces lois de 1881 et 1882 ont permis la gratuité de l'école et sa laïcité. Deux principes essentiels pour l'école de la République. Le message de confiance à l'éducation nationale passé par le Président François Hollande montre, s'il en était besoin, la priorité accordée à l'école dans son ensemble.
L'école c'est l'arme de la justice, c'est la liberté, l'émancipation et l'égalité. C'est aussi l'esprit de la République.
Le Président de la République s'est posé en garant de l'école publique et de l'égalité républicaine.
Depuis, il a annoncé son Premier Ministre (Jean-Marc Ayrault) et son gouvernement paritaire.
Et dans la foulée du rapide premier conseil des ministres et de la photo traditionnelle à l'Elysée, voyage au coeur de la politique internationale.
Là encore, que n'avait-on pas entendu !
Il me semble qu'au fur et à mesure de ses déplacements, François Hollande imprime sa marque. On reparle désormais de croissance (et pas seulement d'austérité !), on ne parle plus d'exclusion de la Grèce, on comprend le respect de l'engagement de retrait des forces françaises d'Afghanistan.
Bref François Hollande fixe un cap, ce qui est de la responsabilité des hommes d'état !
J'aurai l'occasion très prochainement de revenir sur la composition du gouvernemetn et sur les premières mesures prises.